(1874-1935)

L’histoire des Bénédictines de l’adoration perpétuelle du Très Saint Sacrement qui prend vie à Seregno se déroule, à partir de 1900, avec la particulière contribution du père Célestin Marie Colombo, olivétain, « le Père », comme il est appelé par les moniales.

Le monastère de Seregno d’abord, de Ghiffa ensuite, eurent en lui un authentique guide spirituel, un père qui su comprendre et pénétrer – et en conséquence faire comprendre et faire pénétrer – l’esprit bénédictino-mectildien.

(1881 - 1947)

Appelée à recueillir un témoin important et absorbant, celui de sa sœur mère Catherine, après le Priorat éclair de mère Agnès Bonazzi, qui a duré un peu plus d’un mois, mère Joséphine a un caractère plus réservé et des manières plus douces et discrètes par rapport à sa sœur, mais un tempérament également volitif et le même cœur grand et maternel.

Une tache qui n’est pas facile: chercher à combler le vide laissé par mère M. Catherine, consolider et faire croître la formation spirituelle de la Communauté, maintenir solides les liens entre les Maisons éparses dans la Péninsule et traverser la difficile période de la seconde guerre mondiale.

(1869 - 1939)

Le 23 octobre 1913 (le 23 septembre selon d’autres sources) arrive à Ghiffa en provenance du monastère allemand de Bonn-Endenich une moniale de 44 ans, Mère Emmanuel de Saint Joseph (Virginie Henry).

Son histoire présente des aspects certainement peu communs. Considéré dans le cadre plus ample de son histoire familiale, cela pourrait apparaître comme le fruit de la plume fantaisiste d’un habile romancier, mais il n’en est pas ainsi. Sa vie est un entrecroisement durant 26 ans avec l’histoire de notre monastère et l’a marqué profondément.