“Sur mon rien que s’établisse ton règne, Seigneur”.
Mère Lamar peut être considérée la fondatrice de l’Institut bénedictino-mectildiano en Italie. Ce fut à elle, en effet, qu’il revint de transplanter le charisme de Mère Mectilde de Bar de Paris à Seregno. Une vie brève, mais vécue totalement et avec intensité. A sa mort elle a seulement 35 ans.
La vie (+ 1882)
Marie-Louise Lamar naît à Osthousen, en Alsace, d’une famille de la haute bourgeoisie.
Après les études au collège du Sacré-Cœur de St. Férreol, elle entre en 1865 chez les Chanoinesses de Notre Dame à Grand Champs, où elle reçoit l’habit l’année suivante avec le nom de sœur Saint Bernard.
En septembre 1875 elle quitte son Institut et entre au Monastère des Bénédictines de l’adoration perpétuelle du Très Saint Sacrement, rue Tournefort, à Paris.
Avec la vêture le 17 juillet 1876 elle reçoit le nom de sœur Marie-Thérèse de l’Incarnation et l’année suivante, le 29 septembre, elle fait profession monastique.
Le 12 juillet 1878, poussée par une forte impulsion intérieure, elle laisse la communauté de Paris et la France pour porter ailleurs la semence de l’Institut bénédictino-mectildien.
Elle commence une pérégrination longue et non sans souffrance en Europe à la recherche du lieu que Dieu lui a désigné : Bruxelles, Delle, Faverney, Sulmona, Vintimille, la Corse, Strasbourg, Genèvre, Grenoble, Chambéry…
Le 22 novembre elle arrive à Milan et avec deux autres religieuses, dont l’une est Mère Marie de la Croix (Amalia Frati), elle ouvre une petite école près de la paroisse de la Très Sainte Trinité.
Entre mai et août 1880 la petite communauté dans l’impossibilité d’avoir sa propre maison à Milan est envoyée à Seregno. Mère Lamar rencontre mons. Paolo Angelo Ballerini, qui lui fournit ainsi qu’à la communauté naissance un appui spirituel et financier. Le petit groupe obtient l’autorisation d’ouvrir un Noviciat et s’installe dans une grande maison agrémentée d’un jardin.
En 1881 est ouvert un pensionnat pour les jeunes filles.
Le 21 juin 1882, à 21 heures, mère Lamar meurt à Seregno de tuberculose, après avoir seule entrevu le futur développement de l’œuvre commencée par elle : la construction du nouveau Monastère et le début d’une vie monastique régulière.
Sa mort semble couronner l’offre faite par elle avant de laisser Paris : « Sur mon rien que s’établisse ton règne, Seigneur ». Comme la semence de l’évangile jeté en terre, elle pourrit, meurt et disparaît pour porter du fruit au point que sa dépouille mortelle, ensevelie à Seregno, malgré toutes les recherches entreprises, jusqu’à aujourd’hui n’a pas été retrouvée.
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